Vœux 2024

Nous vous adressons tous nos vœux pour cette année 2024

Et nous continuons à inciter la commune à assumer sa part de solidarité à l’heure où les dépenses contraintes (logement, électricité, … ) pèsent lourdement dans les budgets des ménages, notamment les plus modestes (1 million de salariés supplémentaires ont été rattrapés par le SMIC), nous continuerons à demander à la commune d’assumer sa part de solidarité.

Car la concertation, souvent proclamée mais jamais réellement mise en œuvre, supposerait d’organiser une information en amont des débats, d’accepter des points de vue différents, d’en faire état dans les comptes rendus, puis d’argumenter le bien-fondé des choix retenus. Mais pas de passer sous silence tout ce qui n’est pas conforme aux idées du maire, notamment l’adaptation au dérèglement climatique.

Nous souhaitons aussi beaucoup de chance à notre commune

Au plan financier, la commune est suspendue à la réalisation du projet de résidence senior, sauf que les ventes de logements neufs dégringolent, Vinci (l’acquéreur) a annoncé un plan social et peut se désengager de l’achat du terrain si 50 % des logements ne sont pas réservés d’ici l’été 2024.

Il a fallu emprunter à 4 % pour assurer la trésorerie de la commune, avec un prêt relais remboursé in extremis en décembre, et au prix du report de la plupart des investissements prévus en 2023.

Nous saurons bientôt si le fonctionnement a encore dérapé, comme le prévoyait le budget voté en avril 2023 : + 470 000 € de dépenses supplémentaires, contre + 180 000 € de recettes.

Le PLU connaît un nouveau retard, après la « découverte » du besoin de réactualiser le diagnostic agricole qui datait de 2014. Il devra être intégré au projet, qui sera ensuite soumis aux partenaires publics associés. Suivra une négociation avec ces derniers, qui s’annonce difficile car pour l’instant le maire et son équipe n’ont quasiment tenu aucun compte de leurs avis et recommandations.

Et du côté des écoles et de l’ALAE : rien de prévu pour remplacer la maternelle des Lavandes, ni pour créer une nouvelle école.

La CAF a augmenté sa subvention aux ALAE de 22 000 € pour 2023, allégeant d’autant la part due par la commune.

Pour autant, notre demande d’un allègement des tarifs ALAE pour les premières tranches de revenus a été écartée d’un revers de main, en argumentant que « c’est un service excessivement déficitaire » et que « quand on est en responsabilité, on doit arbitrer entre équilibre budgétaire et action sociale ».

La commune est pourtant le premier échelon de la cohésion sociale, dont le maire devrait être le garant.

Une déclaration à mettre en regard du dérapage des dépenses de fonctionnement, des coûts réels des 3h d’Escal’en scène (50 à 70 000 €), et de l’explosion des coûts de communication.

Enfin, nous souhaitons au maire de se souvenir des enjeux, notamment crise climatique et mobilités, auxquels la commune doit faire face dès aujourd’hui mais aussi après la fin de sa mandature.

Que 2024 soit l’année de la raison pour le maire et sa majorité !