Biodiversité, investissements et démocratie participative
Les objectifs de la commune sur la biodiversité
Ça y est, Le 100ème singe et Escale Bricole, acteurs majeurs de l’économie durable et de la biodiversité ont du quitter Escalquens à la demande du Maire ! Ils ont été accueillis à Castanet. Et tant pis pour notre commune et ses habitants !
L’espace de coworking (10 participants réguliers, ordinateurs, scanner et imprimante) a disparu.
Le FABLAB (découpeuse laser, imprimantes 3D, atelier d’électronique) a pu être réinstallé à Castanet, et y sera développé.
Seuls les ateliers nomades d’Escale Bricole (pièges à moustiques, mangeoires et nichoirs, gîtes à chauves souris, Café Bricol’) pourront être maintenues sur Escalquens … à condition que l’association puisse continuer à accéder à une salle adaptée.
Car la biodiversité à Escalquens, pour le Maire et sa majorité, c’est d’abord de la communication : une belle affiche verte – un arbre, des enfants et un écureuil ! Une « stratégie » qui se résume à quelques intentions, un inventaire, un parcours d’interprétation, et (à notre demande) un groupe de travail.
Ce n’est pas à la hauteur des enjeux environnementaux de la commune notamment la pollution, la santé publique, l’urbanisation.
Ce sont aussi 30 000 € dépensés en pure perte pour des bornes anti-moustiques inefficaces (et 1,2T de CO² rejetée).
Pourtant, il y a tant d’actions à mettre en œuvre : penser le centre et définir ensemble les aménagements urbains de demain, les règles de circulation pour réduire la pollution, organiser et réguler l’artificialisation des sols (parkings, trottoirs, nouvelles constructions…), traiter la question des pollutions liées à l’agriculture céréalière…
Les investissements
Les pistes cyclables et le gymnase sont des projets de l’équipe précédente. Les chantiers des pistes ont été conduits par le Conseil Départemental et le Sicoval qui les ont aussi majoritairement financés. La construction du gymnase du collège est co-financée par le Conseil Départemental et l’État. Un oubli du maire…
Un simulacre de concertation et de démocratie participative !
Pas de dossiers, rien d’important n’est débattu en commission municipale, et nous, élus, découvrons les projets communaux par la presse ou quand le conseil municipal est informé (sans vote) des travaux engagés par le maire : ancienne mairie, école maternelle, résidence senior. Ce n’est pas mieux pour les instances de démocratie participative.