Démocratie participative : les masques tombent

La concertation sur le PLU et le projet de centre bourg est censée être engagée depuis le mois de janvier.

LES FAITS

Les comités de pilotage (Sauzat Capitouls, PLU) ont été programmées en décembre. Après la réunion du COPIL du Sauzat, l’ACC (Assemblée Citoyenne Consultative) ne s’est pas réunie

Le Conseil des Sages a remis à la mairie ses travaux sur le centre bourg le 31 janvier, demandant ce qu’ils soient diffusés aux élus municipaux, ce qui n’a pas été fait. Il a également demandé à rencontrer le cabinet en charge de la concertation, ce qui lui a été refusé (mail du 24 mars 2022)

Le conseiller délégué poursuit ses études à la Rochelle depuis le mois d’octobre.

Les projets d’immeubles se multiplient dans le plus grand désordre au milieu des anciens lotissements. La mairie assure ne pas pouvoir l’empêcher, la faute à un PLU trop ancien, inadapté, mais qu’a-telle fait depuis bientôt 2 ans ? La seule réponse est « une négociation » avec les promoteurs.

Que reste-il de la démocratie participative ? Pourtant DES SOLUTIONS EXISTENT :

D’abord, faire voter par le conseil municipal les orientations fortes du futur PLU pour les opposer aux demandes de permis de construire non conformes ? Ça permettrait de différer la délivrance de ces permis, ça s’appelle « surseoir à décision », un moyen de régulation définissant des orientations suffisamment précises : par exemple le classement des arbres remarquables, des haies, des îlots de biodiversité, le coefficient de pleine terre (surface d’une parcelle qui ne doit pas être bétonnée) , une charte paysagère …

Ensuite, relancer le processus de révision du Plan d’Urbanisme : depuis janvier, toutes les réunions programmées sont annulées sans préavis ni explications. Pourquoi ?
Sur le centre ville, rien ne se passe, à part une enquête manifestement un copier-coller d’un questionnaire conçu pour une ville 3 fois plus importante. Qui de nous va en centre ville pour acheter des « articles de décoration » ou « des vêtements » ?

Où sont passés le marché et des besoins des Escalquinois (services, médical, paramédical), ou les équipements culturels ? Tout cela n’est pas sérieux.