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Escalquens et le SICOVAL

Le pacte de gouvernance du SICOVAL et la place d’Escalquens au SICOVAL

Lors du conseil municipal du 12 février, a été votée la délibération concernant le pacte de gouvernance du SICOVAL. La majorité municipale a voté contre, sauf une abstention. Beaucoup de contre-vérités ont été dites lors de la discussion, alors rappelons les faits.

Le SICOVAL : Une communauté d’agglomération et des règles démocratiques

Depuis les dernières élections, les conseillers communautaires sont élus au suffrage universel. Le nombre de sièges de chaque commune est fixé en fonction de la part de chaque commune dans la population totale. Avec 6.500 habitants, Escalquens dispose de 5 sièges sur 68. Le Président et les Vice-Présidents sont élus par le Conseil de Communauté, à la majorité. C’est exactement comme dans une municipalité, où le maire et ses adjoints sont élus par le Conseil Municipal. La première élection est celle du Président. Tout conseiller communautaire peut se présenter.

Une fois le Président élu, il propose au Conseil de Communauté la formation du Bureau, composé de conseillers qui partagent ses orientations, et qu’il souhaite voir à ses côtés pour porter un projet commun en tant que Vice-Présidents. Les membres du bureau ne sont pas là en tant que représentants d’une commune, ou pour « défendre » des intérêts particuliers, mais au service de l’ensemble des citoyens. Tout conseiller communautaire peut se présenter, l’élection se faisant à la majorité des voix. Lire la suite

Conseil municipal du 12 fév 2021 : débat de politique générale

Nous avons été stupéfaits du document sur sa politique générale envoyé par l’équipe municipale à la veille du conseil municipal, et affligés, non par son contenu, mais son absence de contenu : où sont les ambitions promises, où est l’innovation ?

Ce document est encore moins précis que le programme de campagne du candidat et de sa liste « Avec vous pour Escalquens », en reprenant en effet quasiment mot pour mot le tract du second tour.
Il ne développe aucune des orientations qui ont été exposées dans la presse depuis début janvier.

Il contient également des assertions, par exemple « des charges de centralité de plus en plus fortes », une « contribution nette au budget du Sicoval », la charge d’« infrastructures qui profitent à l’ensemble du territoire », « une diminution des transferts en provenance du Sicoval », qui mériteraient à elles seules un débat approfondi appuyé sur des chiffres réels, pour être autre chose que des slogans de campagne électorale.

Il oublie, par exemple, que le gymnase devrait pouvoir bénéficier de nombreuses subventions destinées justement à alléger fortement la charge d’un équipement qui profitera d’abord aux enfants du collège, puis aux associations d’Escalquens, puis à d’autres.

La halte-garderie, la crèche, ou le centre aéré, qui « profitent aux autres », sont quant à eux entièrement financés par le Sicoval (constructions et fonctionnement).

Nous savions que l’équipe majoritaire n’était pas prête au mois de juin 2020, mais que nous nous retrouvions dans la même situation près de huit mois plus tard devient franchement inquiétant. Lire la suite

Du mauvais usage des commissions municipales

La création de 3 commissions municipales au mois d’octobre avait pour objet de permettre aux élus municipaux de travailler, au sein de chaque commission, sur les grands enjeux de la commune et les projets, avant l’élaboration de délibérations à présenter le cas échéant au conseil municipal.

Force est de constater qu’il n’en est rien.

Inutile de revenir sur la tragi-comédie de la constitution des commissions, dans lesquelles la majorité ne voulait qu’un élu de chaque opposition (sur 8 membres plus le maire), puis que l’avis exposé par ce représentant engage l’ensemble de sa liste lors de la délibération du conseil municipal, puis enfin que tous les conseillers municipaux puissent assister aux commissions.

Ce que nous constatons aujourd’hui (4 février 2021), c’est d’abord que les commissions se sont très peu réunies après leur séance de mise en place :

  • pour les commissions Urbanisme et Finances , une réunion en novembre et une autre en janvier
  • la commission Vie Locale qui devait travailler sur la question de la démocratie participative s’est réunie une fois en novembre, pas du tout en décembre et janvier, et la réunion du 4 février intervient la veille de la convocation du conseil municipal qui doit délibérer sur ce sujet.

Les ordres du jour des commissions se limitent pour l’instant à :

  • l’examen de projets de délibérations portant sur des réaménagements techniques du budget ou des présentations de données municipales non contextualisées (pour la commission Finances-RH-administration). Par exemple l’exposé d’un « tableau des effectifs » qui ne permet pas d’identifier dans quels domaines sont affectés les agents communaux
  • la prise de compétences eaux pluviales du Sicoval (par ailleurs déjà actée auparavant en conseil de communauté du Sicoval) ou la présentation des adaptations du projet architectural du gymnase du collège et son plan de financement théorique (en commission Urbanisme-travaux)
  • un premier débroussaillage des intentions de la nouvelle majorité sur la démocratie participative, stoppé après la commission de décembre, sans approfondissement (en commission Vie locale)

Les délibérations à ce sujet ont pourtant été présentées à la commission du 4 février pour le conseil municipal du 12 février.

Les commissions sont réunies juste avant les conseils, voire même trois jours seulement avant (ex de la commission urbanisme du 9 février) et elles portent dans la plupart des cas sur des projets de délibérations déjà rédigés avec des documents souvent non communiqués à l’avance, mais présentés en séance.

On est loin de la méthode annoncée d’une équipe municipale qui promettait « d’organiser et animer la démocratie locale en privilégiant la consultation des habitants et n’imposant pas sa volonté » et d’une méthode « basée sur l’ouverture et le respect », notamment « des minorités ».

Volonté délibérée ou maladresse de néophytes ? Peu importe, mais il faut sortir de cet immobilisme et de la réunionite. La situation que nous vivons tous doit nous contraindre à être efficaces, à mobiliser nos énergies, et toutes les intelligences au service de nos concitoyens.

Il n’y a pas plus de conseillers municipaux de citoyens de seconde zone où vivent nos concitoyens. On voudrait écarter les élus de l’opposition de toute participation qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Pourtant nous sommes nous aussi des citoyens, engagés pour la commune et l’intérêt général, auxquels un grand nombre d’Escalquinois ont apporté leurs suffrages.

L’espace du Berjean s’est refait une beauté

Est-ce bien sérieux ?

En lisant La dépêche du 19 janvier, les Escalquinois ont pu apprendre que : « L’espace du Berjean s’est refait une beauté »

L’équipe majoritaire a en effet entrepris d’indispensables travaux… en faisant repeindre les murs et les portes des parties communes de l’espace du Berjean, car : « depuis 2012 aucuns travaux de peinture n’avaient été entrepris ».

Dans le dogme affiché de la rigueur économique et budgétaire concernant les associations et l’action sociale, dont on entend dire en permanence qu’elles coûtent trop cher, les Escalquinois pourront maintenant s’interroger sur la nécessité absolue, en ces temps plus que difficiles, de repeindre des locaux publics qui ont moins de 8 ans, et dont chacun connaît le bon état.

De même, en continuant leur lecture, les Escalquinois ont pu comprendre que « des couleurs plus modernes », « le respect de la charte de la ville » et « la déclinaison des couleurs du Logo de la ville sur les portes d’entrée des salles » étaient nécessaires pour qu’ils puissent pratiquer leurs activités favorites dans de bonnes conditions, et sans doute leur éviter de se perdre dans les couloirs.

Tout cela n’est pas très sérieux, mais pose des questions qui le sont : Lire la suite